IL PLEURE SUR LA VILLE MORTE...

Il pleure sur la ville morte...

Il pleut sur la ville morte,
Comme une vieille Romance,
Au printemps qui commence...

Il pleut, et le vent chasse la pluie,
Sur les toits des maisons, où est recluse toute vie,
Dans un matin des plus silencieux...

Il pleut, et mes espoirs d’amour sont tout à fait morts,
Comme un très vieux chêne que l’on va abattre,
Pour faire un feu de joie...

Il pleut, mais les beaux jours s’avancent,
Dans les jours de la chance,
Toujours et encore à venir...

Il pleut, mais la Citadelle de Vauban tient bon !
Dominant son éternel Grognon,
Où s’agitent les pantins, d’un avenir mafieux et douteux...

Il pleut, et mon cœur pleure pour tous ces manants,
Qui n’ont qu’une croûte de pain sec et dur,
Pour unique pitance et unique chagrin...

Il pleut, sur la ville mortellement endormie,

Dans ses temps dangereux où rôde la Faucheuse comme la Peste et le Choléra autrefois...

Pascal Monda - CHR le 21/03/2020.



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