Ce matin-là, l’hiver battait son plein,
Marchant vers le soleil Égyptien !
Sur le pont, près du Grognon, toi, l’amie perdue dans le temps,
Je t’ai retrouvée,
L’amitié endormie s’est réveillée,
Comme un nouveau bourgeon au bout d’une branche que l’on croyait morte...
Toi, plus souriante que jamais,
Et moi, suspendu dans le ciel, funambule marchant en équilibre sur le fil de tes mots,
Nos silences avaient brûlés d’absence...
Mais depuis ce jour là, je ne puis m’empêcher de penser à notre amitié retrouvée...
L’avenir était là, au creux de nos chemins, de nos mains, à la croisée de nos destins,
Tes yeux étaient des diamants d’espoir,
Et tous deux, nous réchauffions nos cœurs dans ce matin d’hiver,
Pasquale MONDA
TEXTE ET PHOTOS
Namur, le 3 mars 2019
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